Sauvegarde Journal 2001-2003

Sauvegarde

Journal 2001-2003

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Après la publication de son remarquable Journal de galère (1961-1991), Sauvegarde couvre les années 2001 à 2003 et revient sur un moment crucial, un des plus grands bouleversements de la vie d’Imre Kertész : sa distinction par le prix Nobel de littérature en 2002. Il y aborde la genèse de son roman Liquidation, le travail littéraire quotidien, l’importance de la musique dans son existence, sa difficulté à concilier vie conjugale et vie d’écrivain, sa maladie de Parkinson, son rapport à la Hongrie nouvelle et à Israël et son départ pour Berlin. Mais avant tout, il ne cesse de se pencher sur ce qui le préoccupe et lui importe le plus : la littérature. Un témoignage d’une sincérité radicale et d’une sombre lumière.

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Sull'autore

Imre Kertész

Imre Kertész est né dans une famille juive de Budapest le 9 novembre 1929. Il est décédé dans la même ville le 31 mars 2016.Déporté à l’âge de quinze ans à Auschwitz, il est ensuite transféré à Buchenwald puis au camp de travail de Zeitz. Il est libéré en 1945.Après avoir obtenu son baccalauréat en 1948, il commence à travailler en tant que journaliste pour le quotidien Világosság, puis il est licencié en 1951 quand le journal est proclamé organe du parti communiste. Après la barbarie nazie, il affronte le communisme totalitaire. C’est à partir de 1961 qu’il travaille au roman Être sans destin (Actes Sud, 1998), dont l’écriture lui prendra dix ans. L’ouvrage finira par paraître dans une petite maison d’édition en 1975. Son expérience des camps de concentration le marque profondément et imprègne toute son œuvre. En 1988 paraît Le Refus (Actes Sud, 2001), et en 1990 Kaddish pour l’enfant qui ne naîtra pas (Actes Sud, 1995).Ecrivain de l’ombre pendant quarante ans, il vit avec sa femme dans un studio minuscule, en marge de la société hongroise, et gagne sa vie en rédigeant des comédies musicales et des pièces de boulevard. Après la parution de son premier roman, il effectue également des traductions (il a notamment traduit Nietzsche, Freud, Hofmannsthal, Canetti et Wittgenstein). Après la chute du Mur, il confie la gestion des droits de ses œuvres à un éditeur allemand. Dans les années 90, par l’intermédiaire de la version allemande de son œuvre, à l’élaboration de laquelle il participe avec minutie, il acquiert petit à petit une grande renommée, d’abord en Allemagne, puis dans le monde entier. En 2002, il reçoit le prix Nobel de littérature. La maladie de Parkinson dont il est atteint depuis 2000, constitue un nouveau défi tant physique que psychique. Cette expérience de la souffrance détermine la suite de son œuvre, la transformant en affrontement radical. C’est ainsi qu’il publie Sauvegarde, journal 2001-2003 (Actes Sud, 2012) première partie de son dernier opus L’Ultime Auberge (Actes Sud, 2015), qui rassemble l’ensemble de ses journaux de 2001 à 2009.

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