La sensibilité Aristote, Rousseau, Kant, Freud, Merleau-Ponty

La sensibilité

Aristote, Rousseau, Kant, Freud, Merleau-Ponty

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Cette notion a toujours été au centre de la réflexion philosophique, dans le domaine de la connaissance comme dans celui de l'action. Mais tantôt elle a été comprise dans son sens passif, la capacité d'être affecté, tantôt dans son sens actif, l'élan qui nous porte au-devant des choses et du monde. D'où les difficultés de son utilisation.

Analyse de la notion

On se propose, tout en distinguant les deux sens de la notion, de montrer que son sens actif est premier et fondamental. La sensibilité est le pouvoir originel et déterminant de l'effort de penser qui, loin de s'opposer à la raison, la nourrit, la dynamise, lui permet de se dépasser. Seule une pensée dogmatique et stérile oppose radicalement sensibilité et raison ; c'est leur entrelacement qui fait problème, c'est cela qu'il faut cerner, l'enjeu en est le dépassement de la crise de la raison.

Étude de textes

On a choisi, pour dégager l'ensemble du parcours et des enjeux de la notion, de s'appuyer sur cinq textes : Traité de l'âme d'Aristote, qui détermine le noeud de la difficulté, les relations de l'âme et du corps ; Émile de Rousseau qui prend la mesure de la sensibilité dans la formation de l'être humain ; Critique de faculté de juger de Kant qui nous guide vers cet en-deçà de l'opposition de la sensibilité et de l'entendement ; Le mot d'esprit et sa relation à l'inconscient de Freud qui explore la face cachée de la sensibilité ; enfin Le visible et l'invisible de Merleau-Ponty qui explore ce noeud originel qui est notre entretien avec le monde.

Roger BRUYERON est professeur de philosophie en Première supérieure au lycée Condorcet à Paris.

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