Le Scorpion - Tome 7 - Au nom du père

Le Scorpion - Tome 7 - Au nom du père

Rentrés secrètement à Rome sans la vraie croix de Saint Pierre, preuve essentielle de l'illégitimité de l'élection du cardinal Trebaldi à la papauté, le Scorpion, son ami le hussard et la gitane Méjaï découvrent une ville où, plus que jamais pressé d'effacer toutes traces de son passé, le nouveau pontife fait régner la terreur avec la complicité du Grand Inquisiteur, de la police implacable des moines guerriers et de dénonciateurs espérant sauver leur vie. Partout, des bûchers se dressent sur lesquels périssent les opposants avérés ou présumés.

Un seul dignitaire de l'Église ose résister à la tyrannie de Trebaldi : le cardinal de Curtis. Mais pour combien de temps encore ? L'obsession du Scorpion est toujours de dénoncer l'imposture qui a permis l'accession de Trebaldi au trône pontifical. Selon le cardinal rebelle de Curtis, il trouvera les preuves accusatrices dont il a besoin dans les obscures raisons de la condamnation de sa mère pour sorcellerie. Cette révélation incite plus que jamais le Scorpion à percer le mystère de ses origines. Par qui et pourquoi l'exécution de sa mère a-t-elle été commandée ?

L'exécuteur serait-il son père ? Tandis que le cardinal de Curtis cherche les réponses dans les archives du Vatican, le Scorpion et ses amis s'efforcent de faire parler les rares témoins des événements qui ont mené au procès et à la condamnation de sa mère. L'implication de Trebaldi dans cette sombre affaire se révèle cruellement déterminante...

Premier tome du second cycle.

Détails du livre

À propos de l'auteur

Stephen Desberg

Né à Bruxelles en 1954, Stephen Desberg a débuté dans la bande dessinée en écrivant, dès 1976, de courtes histoires complètes pour le magazine ‘Tintin' (Le Lombard). Ce n'est qu'en 1978 que ce disciple de Maurice Tillieux, le créateur de "Gil Jourdan" (‘Spirou'), entame une carrière de scénariste professionnel. À partir de 1980, pour l'hebdomadaire ‘Spirou‘ (Dupuis), il assure la continuité des aventures de Tif et Tondu, dessinées par Will, puis il crée successivement les personnages de 421, de Billy the Cat, de Mic Mac Adam et de Jimmy Tousseul. Après avoir publié plusieurs albums avec ces personnages, il s'associe avec le dessinateur Johan De Moor et les éditions Casterman pour imaginer "Gaspard de la nuit" (1987-1991) et, dans le mensuel ‘(À Suivre...)', les enquêtes de La Vache. Cette dernière série humoristique paraît désormais en albums sous le titre "Lait entier", dans la collection "Troisième degré" du Lombard, et y connaît de nouveaux rebondissements. Dans un registre plus adulte, et à nouveau associé à Will pour l'illustration, Stephen Desberg publie deux albums dans la collection "Aire libre" de Dupuis : "Le Jardin des désirs" (1989) et "La Vingt-Septième Lettre" (1990). Scénariste original et aux talents variés, Desberg passe avec aisance et inventivité d'un genre à un autre, des atmosphères fantastiques aux réalités qui interpellent, comme l'intolérance. En 1996, avec le dessinateur Bernard Vrancken, il exprime ainsi son antiracisme à travers "Le sang noir", une saga romanesque en quatre albums, éditée par Le Lombard. Bien que vivant en Belgique, Stephen Desberg est de nationalité américaine et, comme tous les fils de l'Oncle Sam, il est supposé déclarer ses revenus à l'IRS (Internal Revenue Service), l'administration fiscale des États-Unis... Nul mieux que lui n'était donc habilité à nous instruire sur le fonctionnement de cette institution. Scénariste de bandes dessinées, il en a tout logiquement fait le sujet original d'une série d'albums. Mis en images par Bernard Vrancken, les épisodes de ce thriller financier très actuel paraissent depuis 1999 sous le titre générique d'"IR$", dans la collection "Troisième vague" du Lombard. Les États-Unis sont encore présents dans d'autres de ses albums, comme "L'étoile du désert" (1996, Dargaud), un western crépusculaire, avec Enrico Marini, ou "Tosca" (2001-2003, Glénat), un portrait sans complaisance de l'évolution de la mafia américaine, avec Francis Vallès. Stephen Desberg est également passionné par les thèmes religieux. Il s'intéresse au monde mythologique des anges et des démons dans "Les immortels" (2001-2005, Glénat), avec Henri Reculé, et, avec Enrico Marini, aux énigmes des origines chrétiennes dans "Le Scorpion" (2000-2014, Dargaud), une saga autour d'un flamboyant héros de cape et d'épée dans la Rome du XVIIIe siècle, où s'affrontent moines guerriers et cardinaux à l'assaut d'un pouvoir totalitaire. À l'automne 2003, avec Daniel Koller, il lance "Mayam" (Dargaud), une série de fantasy théologique relatant les voyages d'un diplomate terrien ambitieux sur une planète aux mille et un cultes concurrents. Auteur prolifique, Desberg écrit les scénarios de nombreuses autres séries, notamment "Miss Octobre" (2012-2014, Le Lombard), "Sherman" (2011-2012, Le Lombard) ou encore "Sienna" (2008-2014, Bamboo). En 2014, il se lance dans l'écriture de la deuxième saison de "Black op" (Dargaud), une série dessinée par son ami Hugues Labiano. En 2015, il commence, avec Miguel Lalor, une nouvelle série, un polar noir, "Le Rédempteur" (Dargaud), le deuxième tome sort en 2021. En 2016, il signe le retour de "L'Étoile du Désert" (Dargaud), avec Hugues Labiano comme partenaire. Puis, avec le même Labiano, il signe en 2020 le très attendu "Lion de Judah" (Dargaud), une série d'aventures qui se déroule dans l'Afrique des années 1920.

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