A quoi ressemble l’Académie française en 1863 ? La dernière décennie du Second Empire est une vraie période creuse : ministres tombés, gloires déchues, auteurs passés de mode, tranquilles opposants de principe au régime en place… A part Victor Hugo et Mérimée, elle ne déborde pas de génies.
Barbey d’Aurevilly est un écrivain qui se délecte à dépeindre toutes les nuances de la médiocrité. L’Académie est une province plus secrète que son Cotentin natal ; il ajoute pour la décrire une ironie assassine. Le « connétable des lettres » montre de la pointe du sabre les usurpateurs occupant ces fauteuils qui auraient dû revenir, l’année où ils ont été élus, à Théophile Gautier, Honoré de Balzac, Alexandre Dumas, Charles Baudelaire, Stendhal… Barbey se fait leur vengeur. Lui qui aime jouer avec des encres de couleurs, ses manuscrits en témoignent, trempe ici sa plume dans le vitriol et l’arsenic, l’encre antipathique, sa meilleure.
Detalles de eBook
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Original text
true -
Idioma
French -
Idioma official
French -
Fecha de publicación
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Contador de páginas
126 -
Tema
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Colección
Sobre el autor
Jules-Amédée Barbey d'Aurevilly
Barbey d’Aurevilly (1808-1889) est un des plus brillants polémistes et un des grands romanciers du XIXe siècle. Il est notamment l’auteur d'Une vieille maîtresse (1851), de L’ensorcelée (1854), du Chevalier Des Touches (1864) et des Diaboliques (1874).