Au xxe siècle, Viktor Frankl conteste les théories matérialistes et déterministes de ses contemporains et affirme que l’être humain est doté d’une conscience immatérielle spécifique. Pour ce psychiatre et neurologue autrichien, la singularité de l’individu réside dans la dimension spirituelle qui lui est propre. Autrefois décriée, cette hypothèse d’un dualisme entre matérialisme et spiritualité est aujourd’hui considérée comme recevable par de nombreux scientifiques, ce qui remet en perspective la position de l’homme en tant qu’être conscient au sein de l’Univers.

Dans cet essai richement documenté, Henri Gillet, logothérapeute certifié, revient sur l’intuition avant-gardiste de Viktor Frankl. Après un état des lieux des connaissances scientifiques sur ce sujet, il démontre la pertinence de l’analyse existentielle développée par le psychiatre pour résoudre les crises rencontrées par la société actuelle. Il offre des pistes permettant de mettre un terme à l’individualisation et d’échapper à l’aliénation.