La Bonne Moitié

La Bonne Moitié

Toute sa vie, Romain Gary s’est rêvé en homme de théâtre. Inspirée en partie de son roman Le Grand Vestiaire (1949), remaniée durant une trentaine d’années, La Bonne Moitié (1979) est pourtant l’une des deux seules pièces publiées de son vivant. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, quatre adolescents orphelins ont été recueillis par un vieil homme engagé dans la Résistance. Mais quand ces derniers découvrent que leur protecteur est aussi un traître ayant collaboré avec la Gestapo, ils se trouvent confrontés à un dilemme : doivent-ils dénoncer le vieil homme ou l’aider à s’enfuir ? Puisqu’il a œuvré en partie pour la Résistance, sa "bonne moitié" peut-elle suffire à l’exonérer de la "mauvaise" ? Face à ses juges improvisés, l’accusé n’est pas seulement un individu appelé à rendre compte d’actes personnels, il est aussi le représentant de l’humanité tout entière, avec ce qu’elle comporte de foncièrement mauvais et d’inhumain.

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Romain Gary

Romain Gary, né Roman Kacew à Vilnius en 1914, est élevé par sa mère qui place en lui de grandes espérances, comme il le racontera dans La promesse de l’aube. Pauvre, «cosaque un peu tartare mâtiné de juif», il arrive en France à l’âge de quatorze ans et s’installe avec sa mère à Nice. Après des études de droit, il s’engage dans l’aviation et rejoint le général de Gaulle en 1940. Son premier roman, Éducation européenne, paraît avec succès en 1945 et révèle un grand conteur au style rude et poétique. La même année, il entre au Quai d’Orsay. Grâce à son métier de diplomate, il séjourne à Sofia, New York, Los Angeles, La Paz. En 1948, il publie Le grand vestiaire, et reçoit le prix Goncourt en 1956 pour Les racines du ciel. Consul à Los Angeles, il quitte la diplomatie en 1960, écrit Les oiseaux vont mourir au Pérou (Gloire à nos illustres pionniers) et épouse l’actrice Jean Seberg en 1963. Il fait paraître un roman humoristique, Lady L., se lance dans de vastes sagas : La comédie américaine et Frère Océan, rédige des scénarios et réalise deux films. Peu à peu les romans de Gary laissent percer son angoisse du déclin et de la vieillesse : Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable, Clair de femme. Jean Seberg se donne la mort en 1979. En 1980, Romain Gary fait paraître son dernier roman, Les cerfs-volants, avant de se suicider à Paris en décembre. Il laisse un document posthume où il révèle qu’il se dissimulait sous le nom d’Émile Ajar, auteur d’ouvrages majeurs : Gros-Câlin, La vie devant soi, qui a reçu le prix Goncourt en 1975, Pseudo et L’angoisse du roi Salomon.

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