Lors de la première édition de ‘RIyeS !’, Christophe Gervot, psychanalyste, auteur de cet ouvrage qui présente, fondamentalement, la question des structures psychiques, psychoses et névroses et leur en-deçà de toute structure relevant de l’inconscient structuré comme un langage, l’autisme, comme des positions du sujet par rapport au langage, avançait joyeux mais prudent sur la question de l’autisme : il pouvait, grâce aux apports de sa propre psychanalyse personnelle, en dresser un ensemble de traits qu’il pouvait aussi analyser, mais, s’il lui semblait qu’il avait déjà permis à des sujets de sortir, ou de guérir, de l’autisme, il avouait qu’il en méconnaissait les ressorts, de cette guérison. Aussi annonçait-il qu’il allait se mettre au travail de la recherche et que ce qui manquait à ‘RIyeS !’, bien que la structure de l’autisme soit bien comprise comme un défaut d’accès au symbolique, c’était une théorie de la guérison en fonction d’une compréhension fine de ce dont il est question. La recherche existait déjà. Des psychanalystes accompagnaient des sujets autistes. Aussi, notamment grâce à des colloques sur l’autisme de l’Université Rennes 2, en ligne, et à des souvenirs de formations (conférences, formation permanente…) ailleurs en France, Christophe Gervot a pu relier ses découvertes déjà faites à la théorie lacanienne du sujet (étudiée aussi à l'Université Paris 8) et comprendre de quoi exactement il est question quand on parle de non accès au symbolique.