En 1793, un jeune philosophe allemand - qui vient d’être adoubé par Kant, son maître -, Johann Gottlieb Fichte, publie une vive exhortation, qui parfois frise l’insolence, aux princes - de tous les États de droit divin - de garantir « la liberté de penser », et au peuple de n’abdiquer en aucune circonstance ce droit inaliénable. « Vous pouvez tout sacrifier ô peuple ! oui tout, pourvu que vous n’abdiquiez pas la liberté de penser. »
Magistralement, il définit cet esprit de la Révolution qui doit souffler dans toutes les monarchies pour donner aux hommes leur dignité d’êtres pensant par eux-mêmes. Une lutte contre l’assujettissement et l’infantilisation des esprits qui, à chaque époque, reste le principal dessein de chaque génération.
Magistralement, il définit cet esprit de la Révolution qui doit souffler dans toutes les monarchies pour donner aux hommes leur dignité d’êtres pensant par eux-mêmes. Une lutte contre l’assujettissement et l’infantilisation des esprits qui, à chaque époque, reste le principal dessein de chaque génération.
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Testo originale
Sì -
Lingua
Francese -
Lingua originale
Francese -
Data di pubblicazione
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Numero di pagine
80 -
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Johann Gottlieb Fichte
Johann Gottlieb Fichte (1762-1814) est le plus grand philosophe postkantien allemand. Dépassant Kant, annonçant Hegel, il affirme que la pensée universelle, à savoir la raison, se crée elle-même et crée la Nature, qui est la condition de son progrès moral. En 1793 professeur de philosophie à Iéna, il excite un grand enthousiasme par son éloquence, ainsi que par la nouveauté de ses idées. Plus tard il enseigne à Berlin où il devint recteur de l'université.