La Mue du serpent Littérature géorgienne

La Mue du serpent

Littérature géorgienne

« La Géorgie est emplie de forces mythiques, d’un esprit chevaleresque et d’une aspiration à la modernité. Je viens d’apprendre tout cela du livre de ce jeune écrivain. Les ornements de feu des anciennes légendes et épopées sont tressés dans la trame romanesque. [...] Depuis le jour où je l’ai lu, mon imagination est excitée par l’aube vermeille de Tbilissi, par ce monde des caravanes et des bazars. Ce livre, qui n’appartient à aucune catégorie de la littérature, illustre que dans notre monde moderne, où triomphent le rationalisme et le scientisme, le mythe est toujours vivant. »
(Stefan Zweig)

La Mue du serpent a paru pour la première fois en Géorgie, en 1925-1926, en revue puis en volume. Remarqué par un Stefan Zweig émerveillé, le roman paraît en traduction allemande en 1928, avec une préface du célèbre auteur autrichien.
Lors de la Première Guerre mondiale, Archibald Mekeche, peintre et intellectuel détaché de ses racines, se retrouve en Iran comme correspondant de guerre. Dans l’Orient mystérieux des bazars flamboyants et des caravanes qui traversent éternellement les déserts de la Mésopotamie, il va découvrir ses racines géorgiennes. Aux côtés de Vamekh, Géorgien fier et intrépide, et de la belle Olga dont le destin tragique résonne comme celui de la Russie elle-même, Archibald part en quête de son identité.
L’Orient s’offre à l’imagination de l’écrivain comme un univers opposé à tous les systèmes politiques et économiques occidentaux, à l’individualisme, à la désagrégation de l’homme européen. Il s’agit de deux visions différentes du monde.
André Malraux, dans La Tentation de l’Occident, en parle ainsi: « L’une veut apporter le monde à l’homme, l’autre propose l’homme en offrande du monde. » Parfaite illustration de la pensée de Robakidzé, son contemporain.

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