Parmi les écrivains de sa génération, Cao Kou fait figure de cas particulier. L'univers qui forme le cadre de ses nouvelles est en effet caractérisé par l'ennui sans échappatoire de vies désespérément sans histoires, qu'il excelle à rendre dans un style très personnel, construit sur le principe de l'association d'idées. Ses récits apparaissent ainsi comme une trame de séquences imprévues, comme sous l'effet du hasard. C'est-à-dire comme dans la vie. Sur un ton froid où l'humour affleure à chaque ligne, il nous régale aussi de savoureux détails de satire sociale. C'est notamment le cas dans "Zhao Qinghe", récit à l'architecture complexe dont les saynètes en apparence incongrues finissent par dresser un tableau désopilant d'une jeunesse solitaire.
Détails du livre
-
Éditeur
-
Texte original
Oui -
Langue
Français -
Langue d'origine
Chinois -
Date de publication
-
Nombre de pages
160 -
Traducteur
-
Thème
-
Collection
À propos de l'auteur
Cao Kou
Né en 1977 à la périphérie de Nankin, dans une île enserrée dans une boucle du Yangtse où il a ensuite enseigné au lycée, Cao Kou a commencé à écrire au tournant du millénaire grâce aux possibilités offertes par Internet. Il est l’une des voix les plus originales de la génération « intermédiaire », que l’on découvre depuis quelques années. Ces écrivains nés dans les années 1970 ont longtemps été éclipsés à la fois par la génération précédente – celle des écrivains mûrs et reconnus nés dans les années 1950 et qui ont été à la source du renouveau de la littérature chinoise au début des années 1980 – et par celle, turbulente, des jeunes "post-80".