
Le moi, instance rassurante que nous prenons pour notre meilleur camarade, est un compagnon plus inattendu qu'il n'y paraît. En vérité, le moi est fragile, contradictoire, peut-être en danger par nature et, comme nous passons notre vie avec lui, nous chantons ses louanges. Mais qui vante mon moi sinon moi – c'est-à-dire lui ? Nous voilà pris, comme certaine truite de ce recueil, appâtée par une illusion. La lecture de Fins de moi difficiles n'aidera pas à se déprendre.
Sous des formes diverses – plus elles sont plaisantes, plus elles sont sérieuses –, et toujours en lien avec la théorie, François Gantheret met le moi en péril : c'est une condition de la psychanalyse et de la liberté qu'on y rencontre.Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
128 -
Thème
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Collection
À propos de l'auteur
François Gantheret
Professeur émérite des Universités et membre de l’Association psychanalytique de France, François Gantheret a publié aux Éditions Gallimard des essais de psychanalyse dont, récemment, Libido omnibus et autres nouvelles du divan, (L’Arpenteur, 1998, Folio n° 3582), une vie imaginaire de Cézanne, Petite route du Tholonet (L’un et l’autre, 2005) et des romans dont Les Corps perdus, prix Ulysse du premier roman, prix Cinélect (collection blanche, 2004, Folio n° 4811).