Lefranc (Tome 25) - Cuba libre

Lefranc (Tome 25) - Cuba libre

Octobre 1958. Invité par l’écrivain américain Ernest Hemingway à venir l’interviewer à Cuba où il possède une villa, Guy Lefranc débarque à La Havane après avoir rencontré, à bord du ferry en provenance de Key West, une jeune femme séduisante en cheville avec la CIA, Ellen Cook. Dans la capitale cubaine, la situation politique est très instable et le contexte insurrectionnel. Voilà des mois que les combats font rage entre les révolutionnaires emmenés par Fidel Castro et les troupes gouvernementales restées fidèles au dictateur Batista, et l’affrontement paraît nettement tourner au désavantage de ce dernier. L’inquiétude est vive chez tous ceux qui ont des intérêts à Cuba, en particulier les grands trusts internationaux et la mafia américaine, fortement implantée dans l’île. Deux de ses chefs, Meyer Lansky et Santo Trafficante, ont même mis au point avec un financier de haut vol, Arnold Fisher, une mystérieuse « Opération Armageddon » impliquant l’arme atomique, afin de faire pièce à la révolution annoncée…Dès son arrivée, Hemingway révèle à Lefranc le véritable motif de son invitation. Au cours d’une partie de pêche au large, il a découvert dans les eaux cubaines les restes fabuleux d’une cité engloutie dominée par une étrange pyramide, d’autant plus énigmatique que son style architectural n’est pas précolombien, mais… égyptien. Enthousiasmé par cette découverte qu’il pense être un vestige de l’Atlantide, l’écrivain compte sur Lefranc, étranger à la corruption et aux jeux d’influence complexes à l’oeuvre dans l’île, pour la rendre publique avec tout le sérieux voulu… Espionnage, politique, mystère et action sur fond d’Histoire contemporaine : un épisode de Lefranc au sommet de sa forme !

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Jacques Martin

Né à Strasbourg en 1921, sous le signe de la Balance, Jacques Martin découvre très tôt la bande dessinée au travers des grands albums allongés de Buster Brown, par Richard F. Outcault, publiés chez Hachette. C’est au verso de ces pages qu’il fait ses premiers dessins ; la plupart représentant des avions (son père était aviateur) ou des personnages moyenâgeux.

Cette passion pour le dessin naît en même temps qu'un goût immodéré pour l’Histoire. Son enfance chaotique se passe à cultiver ces deux jardins secrets en travaillant sans relâche à la maîtrise des techniques du dessin et à l'apprentissage de sa science de prédilection.

Désireux d'entrer aux Beaux-Arts, dans l'optique de faire du dessin un métier, il ne parvient toutefois pas à concrétiser pleinement ce rêve. En effet, sa mère et ses tuteurs officiels l’orientent d’autorité vers les Arts et Métiers, où il reçoit un enseignement purement technique. Il en reconnaîtra lui-même plus tard l’utilité, contraint qu’il fut de se rompre aux rudiments de la perspective et de la descriptive. Cette première formation n’est sûrement pas étrangère à la rigueur obstinée dont Jacques Martin a fait preuve tout au long de son oeuvre et qui a probablement contribué à en faire l’un des trois principaux représentants de l’école dite « de Bruxelles », les deux autres étant Hergé et Jacobs bien sûr.

La critique a légitimement rapproché le travail de ces trois auteurs qui, en plus de s’être beaucoup fréquentés et d’avoir collaboré en maintes occasions, partagent un idéal artistique fait de réalisme, de probité et de minutie. Une demi génération sépare Jacques Martin de ses prestigieux aînés. Il ne commence à publier qu'à partir de 1946, dans l'hebdomadaire Bravo où il crée, un peu par hasard, Monsieur Barbichou. Durant les trois années qui suivent, il multiplie les collaborations éphémères avec des publications bruxelloises et wallonnes conjuguant l'art de la bande dessinée et celui de l'illustration. Dans l'impossibilité de faire face à tous ses engagements, il se fait assister pour les décors et la mise en couleur de ses bandes dessinées par un graphiste nommée Leblicq. C'est de cette association que naît le pseudonyme Marleb, obtenu par contraction de Martin et de Leblicq. Cette collaboration prend fin au bout d'un an, mais Jacques Martin n'en continue pas moins d’utiliser ce patronyme masqué.

Jusqu'en 1948, il alterne les séries réalistes avec les séries humoristiques. Le premier récit à suivre, dessiné pour Bravo est Lamar, l'homme invisible qui s'apparente fort à Flash Gordon dont les aventures paraissaient également dans l'hebdomadaire. Dans la foulée, il crée Oeil de Perdrix, nouveau héros dont la première aventure, Le secret du Calumet fut directement publiée en album. Vers la même époque, il signe encore une autre série humoristique dont la première histoire s'intitule Le Hibou gris et qui est prépubliée simultanément dans deux quotidiens belges. Reprise l'année suivante dans un hebdomadaire (Story), il lui donne une suite, Le Sept de Trèfle qui peut être considéré comme un premier brouillon de ce que sera La Grande Menace.

Toujours dans ce même intervalle de temps, paraît La Cité fantastique, une bande dessinée ayant pour thème la guerre.

Dès 1946, Jacques Martin conçoit un projet de journal pour jeunes qu'il baptise Jaky. Malheureusement le numéro un de l'hebdomadaire Tintin est sur le point de sortir, réunissant une impressionnante brochette de grands auteurs. Jaky échoue au fond d'un tiroir.

Tout en poursuivant ses collaborations à Bravo et à Story, Jacques Martin pose sa candidature au Journal de Tintin. C'est en 1948, qu'il crée le personnage d'Alix, le proposant aussitôt à Raymond Leblanc, futur directeur du Journal de Tintin. Alix l'intrépide paraît en feuilleton dans le journal des 7 à 77 ans, à partir du 16 septembre 1948.

En 1950, J

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